L’épidémie de coronavirus bat de nouveaux records en France cet automne. Afin de faire face à cette seconde vague, les pouvoirs publics ont déclaré vouloir procéder à davantage de tests. Un décret publié ces derniers jours a ainsi permis de généraliser le recours aux tests antigéniques, d’en fixer les tarifs et les conditions de remboursement par la Sécurité Sociale.
Trois catégories de personnes sont concernées :
- les asymptomatiques non cas-contacts susceptibles d’être contaminés, du fait de leur lieu de travail par exemple ;
- les personnes de moins de 65 ans sans facteurs de risque présentant des symptômes depuis moins de quatre jours et dans l’impossibilité de se faire tester dans les 48h via un test PCR ;
- les personnes à risque.
Ces tests, bien que légèrement moins fiables, donnent un résultat en moins de trente minutes, contre 24h dans le meilleur des cas pour les tests PCR. Par ailleurs, alors que les tests virologiques, qui restent les tests de référence, ne sont réalisables qu’en laboratoire, les tests antigéniques peuvent, eux, être effectués également en pharmacie, chez un médecin, ou encore par un infirmier. De quoi désengorger les salles d’attente et faire raccourcir les délais pour obtenir un rendez-vous.